Fondation.
Isaac asimov.
édition Denoël.
Isaac Asimov.
Né en Russie en 1920, Isaac Asimov a émigré aux Etats-Unis avec sa famille en 1923. Professeur de biochimie, il a abandonné l'enseignement pour l'écriture en 1958. auteur de prés de 300 volumes (dont une majorité de vulgarisation scientifique), il a publié en 1938 sa première nouvelles de S-F et, en 1942, le premiers des textes qui, réunis, devait constituer le cycle des Fondations, classique de la S-F contemporaine.
Quatrième de couveture.
En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est clans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs... Récompensé par le prix Hugo de la "meilleure série de science-fiction de tous les temps Le cycle de Fondation est l'œuvre socle de la S-F moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour.
Le cycle.
Tome II : Fondation et Empire.
Tome III : Vers un nouvel Empire.
Tome IV : Fondation foudroyée.
Tome V : Terre et Fondation.
Mes impressions.
Pour commencer je signale que j’ai entamé la lecture de ce livre grâce au challenge des 100 incontournable de Livraddic mais aussi parce que la littérature d’Asimov figure dans la série des grands classiques de science-fiction qu’il faut lire un jour dans sa vie.
C’est exactement le genre d’idée que je me fais de la littérature scientifique du début du 20e siècle. Avec une écriture soignée et très scientifique sans doute adressée à un public d’intellectuel avant tout. Des personnages typiques de l’époque d’Asimov et le même type de théorie. Je dois dire que j’ai eu ce quadrimestre ci un cours de la communication de masse (avec tout ce que ca implique son application, les personnages qui ont essayéz de trouver des méthodes de communication adressé à la masse, la foule) et Asimov me fait beaucoup penser à ses théoriciens du 19e siècle, mais peut être est-ce normal …
Hari Seldon prédit la destruction de l’Empire en appliquant la psycho-histoire, il n’y a rien à faire, on ne peut empêcher la fin mais s’en suit une période de barbarie ou la galaxie sera sans dessus dessous. Il pense avoir trouvé le moyen de réduire cette période de barbarie à 1000 avant de voire renaitre un deuxième empire.
Ainsi commence l’histoire avec la découverte de Seldon et du déplacement des mathématiciens aux confins de la galaxie, sur Terminus.
Fondation est le premier tome d’une série science fiction qui fait partie des classiques du genre. Je suis bien contente d’avoir lu le livre car un classique reste un classique mais je dois dire que je n’ai pas vraiment accroché (honte à moi).
Je pensais y retrouver bien plus d’action et plonger dans un univers totalement futuriste, au lieu de ca, je n’ai lu que des dialogues barbants relevant de politique forts connues déplacées dans un monde d’aspect relativement futuriste ou le nucléaire est un atout (mais je ne suis pas arrivée à me placée dans le contexte de l’époque ou Isaac Asimov a écrit ce livre).
Je pense que Fondation est peut être un peu trop théorique, les personnages sont pompeux, ils aiment parler et le récit est presque fondé sur l’inaction, les hommes semblent se fier aveuglement sur les prédictions de Seldon. Ce qui est un jeu très dangereux, qui finit par payer. Le roman est divisé en 5 parties, 5 nouvelles en fait, qui représentent des évolutions de la chute de l’Empire.
Finalement comme je l’ai dis j’ai bien fait de lire ce roman mais je ne continuerais sans doute pas le cycle. Cependant je reste séduite par l’écriture d’Asimov qui est simple et envoutante, il se pourrait que dans un avenir proche ou lointain, je retente l’expérience avec l’auteur. Comme je sais qu’il a beaucoup écrit et s’y est consacré toute sa vie, je tenterai bien d’autres livres de lui.
Et après avoir lu quelque avis divers sur les romans je me rends compte que je fais partie des rares personnes qui ne sont pas complètement satisfaites du roman alors je me réserve faire un jugement avant d’avoir retenté ma chance avec Isaac Asimov.
première édition anglaise.
1951, Gnome press.
première édition française.
1957, Gallimard.
Et vous qu'en avez-vous pensé ?
Bonne lecture à tous.
Babylon.
Vendredi 21 janvier 2011 à 16:56