Soie (Seta)
Alessandro Baricco.
Edition Albin Michel.
Quatrième de couverture : Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains.
Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.
Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.
Biographie de l’auteur : Né à Turin Alessandro Baricco a étudié la philosophie et la musique. Il a commencé à travailler comme rédacteur dans une agence de publicité, tout en écrivant des critiques et des éditoriaux pour les quotidiens La Repubblica et La Stampa. Ses romans sont guidés par son amour de la littérature et de la musique. En 1995, avec "les Château de la Colère" il obtient le prix Médicis étranger. La sensibilité musicale de Baricco transparaît dans 'Novecento pianiste', roman rythmé par les notes s'échappant du piano du personnage éponyme. Il a travaillé avec Gabriele Vacis et le Teatro Settimo de Turin pour la mise en scène de "Novecento". En 1994, Baricco a fondé avec un groupe d'amis une école d'écriture appelée Holden. Il continue son activité débordante, en publiant régulièrement des romans, dont "Sang sang", en 2002, et des scénarios, comme "La Partition Espagnole", rédigée en 1987. Avec "Soie", véritable succès en Italie où plus de 250.000 exemplaires sont vendus, il s'impose comme un des grands écrivains de la nouvelle génération.
D’autres livres d’Alessandro Baricco :
- Château de la Colère.
- Océan mer
- Océan mer
- Pianiste.
- Sang Sang
Mes impressions : Depuis un petit temps que j’avais ce livre dans ma PAL il était enfin temps que je me décider à le lire. Et cette occasion s’est présentée ce week-end.
Ce roman se lit très rapidement. En effet il est composé d’une suite de très court chapitre qui ne font que 1 à 2 pages +/- et ne fait qu’une centaine de page en tout.
Comme d’habitude j’essaye toujours d’en savoir le moins possible des avis des autres avant de commencer une nouvelle lecture comme ca je ne me sens pas influencer par d’autres critiques.
J’ai commencé donc dans l’ignorance totale, je n’ai même pas lu de résumé (à vrai dire quand je l’ai acheté à une brocante il était à 1 euros je me suis dis qu’a ce prix là ca ne se refusait pas, je savais que beaucoup de gens en parlait mais je ne connaissais rien de l’histoire) ^^
Je ne sais pas dire si j’ai aimé ou pas. J’ai certes été touché et déroutée par la plume de Baricco mais je suis contente que le roman est assez court parce que je sens que s’il avait été plus long, j’aurai fini par m’ennuyer.
Le récit se déroule dans une atmosphère calme, provinciale mélangée d’exotisme et de simplicité, mais les sentiments complexes que Joncour éprouve pour la Jeune fille aux yeux d’européenne sont comme désespérément aplatis.
En fait c’est en réfléchissant à ce que ce roman m’a procuré que je commence à l’aimer.
On y décrit des moments de tension extrême et de folie de la manière la plus sereine qu’il soit ce qui rend ces scènes étranges.
Je pense que Baricco a su trouver sa manière propre et originale de raconter une histoire qui aurait pu être banal si elle avait été racontée d’une manière différente.
L’histoire raconte les périples d’Hervé Joncour au Japon (récemment ouvert aux étrangers) afin d’acquérir des œufs de verres à soie. Il y rencontre une jeune fille aux« yeux qui n'avaient pas une forme orientale, et dont le visage était celui d'une jeune fille ». S’en suit un amour désespéré, tenu et contrôlé et à jamais inaccessible. C’est presque un amour respectueux et platonique. Je ne sais pas comment décrire ca, mais il faut le lire pour le ressentir. Je crois que cette histoire a une dimension intemporelle et irréelle ce qui donne tout son charme.
Je vous le conseille, de toute façon il se lit très vite.
Et Vous qu’en Pensez-Vous ?
Bonne Lecture.
Babylon.