Babylon

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La marque de Windfield,
 Ken Follett,

 
éd Le Livre de Poche.
 

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Ce n’est pas le premier livre de Ken Follet, j’ai bien évidement, comme beaucoup d’entre vous lu : les Piliers de la Terre, un Monde sans fin. Et ces deux lectures avaient déjà comblés mes attentes, surtout les Piliers de la Terre. C’est ainsi que avec un soupçon de crainte tout de même, j’ai tenté une autre histoire de cet auteur. Je dois avouer que j’étais un peu sceptique sur ce livre : les Piliers de la Terre avait été un tel succès et j’avais tellement adoré le lire et le relire que je me disais qu’un tel succès et un tel talent n’arrivaient qu’une fois dans la vie d’un écrivain.





Ken Follet. :   
Ken Follett est né à Cardiff en 1949. Diplômé en philosophie de l’University College de Londres, il travaille comme journaliste à Cardiff puis à Londres avant de se lancer dans l’écriture. En 1978, L’Arme à l’œil devient un best-seller et reçoit l’Edgar des Auteurs de romans policiers d’Amérique. Ken Follett ne s’est cependant pas cantonné à un genre ni à une époque : outre ses thrillers, il a signé des fresques historiques tels Les Piliers de la Terre, La Marque de Windfieldhttp://babylon.cowblog.fr/images/250pxKenFollett2007.jpg, etc. Ses romans sont traduits dans plus de vingt langues et plusieurs d'entre eux ont été portés à l’écran. Ken Follett vit aujourd’hui à Londres.
 

 
D’autres lectures : Un monde sans fin - Peur blanche – Le Vol du frelon – Le Réseau Corneille - Code Zéro - Apocalypse sur commande  - Le Troisième jumeau - La Nuit de tous les dangers - Les Piliers de la terre - Les Lions de Panshir - comme un vol d'aigle - L’Homme de Saint-Petersbourg – Le Code Rebecca - Triangle - L’ Arme à l'oeil
 


 
Je sais que Ken Follet est avant tout un auteur de policier et de romans d’espionnage. Quand on entend cela on a du mal à croire que l’auteur puisse aussi exceller dans le genre historique et on aborde la lecture avec, disons, beaucoup de recul.
Ainsi je commençais la lecture avec crainte et suspicion.
 
Finalement je n’ai pas été déçue de ma tentative et je me dis que le don de Ken Follet est vraiment irréprochable. Bien que je n’aime pas trop le genre policier et espionnage je me dis que je tenterais bien d’autres de ses livres.
 
Pour revenir à la marque de Windfield, Ken Follet place ses personnages au 19e siècle dans le milieu des bourgeois banquiers. En effet je crois que le 19e siècle était le siècle profitable aux banquiers, qui commençaient tout juste à émerger et à avoir de l’importance dans le monde de la finance. Et somme toute aujourd’hui que ferions-nous sans la banque ?
 
Comme à son habitude, il y a les méchants et les gentils. Les gentils sont toujours touchants, accablés par le coup du sort et attirent la sympathie ; les méchants en véritables monstres sont vraiment des êtres répugnants au comportement horribles. Mais ne vous fiez pas aux apparences, bien que l’histoire semble simple et tout droit sortie d’une conte de fée ou les gentils l’emportent toujours sur les méchants ; Ken Follet arrivent à déjouer ces préjugés pour en faire finalement un récit complexe ou pleins de fois on doute de la « happy end » attendue.
 
Follet dans ce récit met l’accent sur les différences de classes entre pauvres ouvriers, bourgeois et noblesse anglaise ; et surtout sur la montée en puissance de la bourgeoisie face à la noblesse qui dépérit.
 
Malgré tout, j’avoue avoir été noyée sous les explications techniques du fonctionnement de la banque Pilaster et leur bons et prêts en tout genre.
Mis à part ce petit inconvénient, la lecture est très agréable et fort passionnante, on est vite pris dans l’enchainement des passions et des manipulations. Ken Follet n’a pas honte de dépeindre les vies malgré tout ordinaires des plus grands banquiers du 19 e siècle.


Babylon.

Historique

Lundi 16 août 2010 à 10:43

 
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La scribe.
Antonio Garrido.
Jai lu.

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La scribe traite a propos d’un manuscrit apparemment très important qui déchire la chrétienté romain et grecque. Il s’agit de la Donation de Constantin (vous n’êtes pas sans savoir que Constantin est le première empereur chrétien qui a fondé la ville de Constantinople sur la ville de Byzance, capitale de l’empire Grecque). 

 
 
 
 Le résumé : Franconie, an 799, à la veille du sacre de Charlemagne. Fille d'un célèbre scribe byzantin, Theresa est apprentie parcheminière. Contrairement aux jeunes femmes de son âge, dont le rêve est de fonder une famille, elle n'aspire qu'à une chose : vivre parmi les livres. Mais un drame l'oblige à quitter sa ville et à se réfugier dans la cité abbatiale de Fulda. Là, elle devient la scribe du moine Alcuin d'York, véritable Sherlock Holmes en robe de bure. Alors que Theresa l'assiste dans ses enquêtes, elle découvre que, dans sa fuite, elle a emporté à son insu un précieux parchemin qui pourrait bien sceller l'avenir de la chrétienté...


http://babylon.cowblog.fr/images/AVTAntonioGarrido5260.jpgAntonio Garrido est né en Espagne en 1963. Il enseigne à l’université de Valence. Passionné d’histoire, il a consacré sept ans de sa vie à l’écriture de La Scribe, son premier roman, best-seller en Espagne, pour lequel il a effectué de nombreuses recherches en Allemagne.
 







 
L’auteur, Antonio Garrido tente de mêler le fond historique avec des personnages fictifs. Il semblerait que comme il l’explique dans un petit texte à la fin du livre, il se soit consacré à pas mal de recherche et se soit fait aidé par une doctorante qui faisait sa thèse sur le sujet. Cependant le premier hic c’est que j’aurai juste aimé que le fond historique soit un peu plus présent. En effet les personnages évoluent dans un environnement médiéval mais n’est pas vraiment décrit le contexte politique, la tension entre les deux empires, ainsi les acteurs principaux sont comme coincés dans leur bulles, sans mise en contexte ou si peu.
 
De plus j’ai eu l’impression aussi que les personnages ne sont pas assez développés, ils ne sont pas assez murs, leurs sentiments ne sont pas cohérents. Enfin je ne sais pas si j’arrive à me faire comprendre, disons que j’ai eu l’impression qu’ils sont à l’état de brouillon et que j’aurais aimé qu’ils soient plus complexe dans leur sentiments et leur actes. L’auteur a tenté notamment avec les personnages du moine Alcuin et Hoos Laarson, de donné une ambigüité dans le comportement de certains personnages, mais ce n’est pas totalement réussi, et cela m’a agacé plus qu’autre chose, car finalement au fond on se doute la vrai nature de leur personnalité. Ainsi toute cette ambigüité ne sert pas à grand-chose.
Aussi j’ai trouvé Theresa l’héroïne de l’histoire, trop naïve et trop candide au point d’en être agaçante. J’ai eu l’impression que son comportement ne cadrait pas avec l’enveloppe. Dans le récit on décrit Theresa comme une jeune fille souriante forte et entêtée, mais ses attitudes ne cadraient pas vraiment à la description. Et c’est bien dommage.
 
Un autre point qui m’a dérangé, c’est à propos de la forme du roman : on commence l’histoire avec la copie du manuscrite, et pendant une grande partie du roman après que Theresa ait fui sa ville de Wurtzbourg, pour Fulda, l’auteur occulte totalement cette histoire, c’est-à-dire la trame principale de l’histoire, comme s’il avait ajouté du texte pour grossir le roman. Ainsi ce n’est que fort tard dans l’histoire que l’on revient à la trame principale de l’histoire. J’aime bien quand on mêle plusieurs histoires mais il faut une certaines cohérence pour que cela marche. Le problème ici c’est que j’ai eu l’impression que l’histoire relative un codex n’était finalement qu’une mise en situation et n’avait pas vraiment d’importance.
 
Cependant j’ai quand même passé un bon moment. Malgré ces quelques critiques, le roman était sympa à lire et se lit relativement vite.

 
En résumé :  pas assez complexe, peu de contexte historique mais malgrés tout une bon lecture.



Babylon.

 

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Historique

Mercredi 25 août 2010 à 13:04

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Le Maître des Désirs
Judith Merkle Riley
Edition Presses de la Cité.
 
 
 


 
 
Quatrième de couverture : Exaspérée par l'emprise qu'exerce Diane de Poitier sur le roi Henri II, la reine Catherine de Médicis cherche à évincer la royale maîtresse. Elle fait appel en vain à la magie noire.
En désespoir de cause, ses astrologues lui parlent d'un mage, dont la tête monstrueuse, momifiée et enfermée dans un coffret, donnerait de formidables pouvoirs à qui la possèderait. La reine va chercher à s'approprier cette tête...
A la même époque, la jeune Sibylle tue accidentellement l'homme qu'elle m'aime pas et qu'on lui destinait. Prenant la fuite, elle décide de ce rendre à Orléans auprès de sa tante. Aux portes de la cité, un homme lui confie un sac de sel qu'il ne peut faire entrer en ville. Il contient en fait un coffret qui va révéler, aux yeux horrifiés de Sibylle, tout autre chose...
 
 

 
 
Biographie de l’auteur :  Judith Merkle Riley est née à : Brunswick, dans le Maine, le 14/01/1942 et est morte à Claremont en Californie, le 12/09/2010. Judith Merkle Riley était un écrivain et universitaire. Elle a écrit six romans historiques entre 1988 et 2007.
Elle a enseigné au Département de gouvernement au Claremont McKenna College, à Claremont, en Californie.
 
 
 
 
D’autres livres de Judith Merkle Riley :
 
-       La Jeune Fille aux oracles.
-       Le Jardin des Maléfices.
 
 
 
 
 
 
 
Mes impressions : Pour une nouvelle lecture, je me suis lancée dans « le Maître des Désirs ». Écrit par Judith Merkle Riley, ce roman allie éléments historiques avec fictions. Judith Merkle Riley à une grande place dans mon monde littéraire en effet, son roman « la Jeune Fille aux Oracles » est pour moi une véritable merveille que j’ai depuis déjà des années relus à de nombreuses reprises. J’étais assez contente quand je suis tombée sur "le Maitre des Désirs" en bibliothèque parce que ce n’est pas un auteur franchement connus dans le monde francophone. Et il est rare de trouver des traductions françaises (non je n’ai pas envie de lire en anglais^^).
 
 
Je suis dans l’ensemble assez déçue, ce roman ne ressemble pas à "la Jeune Fille aux Oracles" que j’ai relu relu et relu à de maintes reprise toujours avec passion. L’histoire est mal ficelée et les faits historiques sont plutôt imprécis (je ne suis pas une grande connaisseuse de la période de Catherine de Médicis j'aurai aimé en savoir plus, de manière simple). J’ai eu du mal au début à reconnaitre les personnages notamment Nostradamus. Et en parlant de ce personnages important Nostradamus est un « savant » très connus dans le monde et je dois dire que à part le fait qu'il a prédit pas mal de choses notamment la fin du monde je ne connais pas grand-chose de lui. J’espérais quand même avoir une idée de ce que fut le personnage qu’il aurait du être.
Je trouve aussi que le cotés surnaturel est vraiment intégré dans l’histoire mais de manière boiteuse, le personnage
Anael (le maitre de l’histoire) est très peu exploité alors qu’il est un des personnages les plus important de l’histoire vu que c’est lui qui fournit les informations à Nostradamus. Ménandre, créature maléfique qui se présente sous la forme d’une tête momifiée, toujours vivante dans un coffre n’est qu’une créature grotesque qui ne m’a pas une seconde effrayée par ses actes alors que c’est manifestement à cause de lui que tous les problèmes arrivent. Je suis déçue je n'ai pas ressenti l'éminence du danger.
Sybille l’héroïne de l’histoire est un personnage fade et sans talent pour la poésie, je ne m’y suis pas attachée cette obsession pour ses grands pieds m’est apparue incompréhensible. De plus, l'attrait pour Ménandre aurait du être plus exploité limite insoutenable mais ce n'est pas le cas, cela parait trop facile.
 
Sinon à coté de ca, il se peut que la traduction soit mal faite, il faut dire que Judith Merkle Riley est mal connue des pays francophones alors peut être que le traducteur engagé n’était pas assez pointilleux.

Que dire de plus, j’ai mis beaucoup de temps à le lire, mais c’est surtout à cause du fait que je n’ai pas beaucoup le temps de lire et quand je ne suis pas passionnée par un livre j’ai un peu du mal à vouloir à tout prix savoir la suite.
Ce n’est peut être pas le dernier roman de l’auteur que je lirais mais je sais que j’entamerai le prochain avec plus d’appréhension et de doute.


 
Et Vous qu'en avez-vous pensé ?
Bonne Lecture.


Babylon
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Historique

Samedi 16 avril 2011 à 8:54

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